Durag waves : Le Tsurag, une variante du durag, conçue spécifiquement pour les adeptes des 360 waves
Durag waves : Le Tsurag, une variante du durag, conçue spécifiquement pour les adeptes des 360 waves
Le TsuRag est un durag sans lanières qui a été créé pour pallier aux problèmes causés par le durag traditionnel. Le TsuRag utilise un système d’attache unique de type « front-to-back » et « back-to-front ». Ce procédé remplace la ficelle qui est tristement célèbre pour ses maux de tête et ses marques de lignes laissées sur le front.
Contrairement aux attaches du durag traditionnel, celles du TsuRag sont multifonctionnelles. La queue se retourne et s’enroule autour de la tête, offrant ainsi un soutien supplémentaire pour le développement des waves, même dans les zones difficiles à onduler. Le Tsurag peut également être utilisé pour les tresses, les dreadlocks et à peu près tous les styles qui nécessitent un entretien.
Qui est à l’origine de ce durag waves ?
Parmi ses amis, Aaron Henry a toujours été celui qui voulait avoir « la prochaine grande idée ». À 16 ans, il a reconstruit un piège à souris qui joue de la musique lorsqu’un spécimen était capturé. L’idée n’a pas vraiment pris son envol. Puis en décembre 2010, l’enthousiasme d’Henry pour les waves, une coiffure qui selon lui a été très appréciée par la gent masculine au début des années 90. Il affirme avoir découvert le durag après être tombé sur une sorte de capuchon rose en tissu, étrangement cousu et présent dans le tiroir à accessoires de sa femme. C’est ainsi qu’il imagina par la suite les prémices d’un nouveau type de durag waves.
La solution d’Henry se développera au cours des six mois suivants et s’avérera être sa meilleure invention à ce jour : un remake du « do-rag » qu’il a baptisé le Tsu-Rag.
Cette marque de durag waves qui a failli s’appeler « Tsunami »
« Au début, je me suis dit : si vous voulez obtenir les meilleures waves semblables à un tsunami, adoptez le Tsunami Rag », nous explique Henry lors d’une interview. Cependant, la catastrophe au Japon s’est produit peu de temps après, ce qui a poussé Henry à rayer le mot « Tsunami » de tout son plan marketing et à changer le nom de la marque par « Tsu ».
La solution du Tsurag, le durag pour les waves
Le Tsurag est constitué de larges bandes velcro au niveau des attaches, qui lui permettent de rester en place toute la nuit, sans concentrer la compression autour de la tête. L’idée était une astuce ingénieuse et proposait une solution aux possibles problèmes dont il avait entendu parler sur des sites et forums destinés aux passionnés de 360 waves. Les plus récurrentes des plaintes des wavers qui concernaient le traditionnel « do-rag » ou « durag », étaient centrées sur ses lanières qui provoquaient des profondes entailles sur le front lorsqu’elles étaient attachées.
Les caractéristiques du Tsurag
L’objectif de ce durag waves réinventé par Henry est de maintenir en place et de favoriser la formation de waves profondes et régulières. Il a commencé avec un design similaire au « do-rag » original, mais quelques modifications simples ont permis à sa création de se démarquer. « J’ai en fait amélioré la fonction de la queue », explique Henry, en décrivant le velcro présent à chaque coin de la queue, qui s’enroule autour et se fixe à l’avant de la tête, ajoutant un support supplémentaire pour maintenir le durag en place. Son nouveau design, fabriqué à base de fibres élastiques, ne laisse aucune trace, de sorte qu’il peut être porté jusqu’au moment précédant par exemple, une réunion ou un entretien, explique le créateur.
Le parcours d’Aaron Henry pour créer le Tsurag
Henry a effectué un investissement de 12 000 dollars pour mettre en place son projet. « En travaillant au New York Times, dans le Garment District, je profitais de ma pause-déjeuner pour aller acheter du matériel et me renseigner sur les fabricants », dit-il. Henry a également trouvé des conseils auprès d’un célèbre chapelier d’Harlem qui l’a aidé à concevoir un prototype. S’ensuit le perfectionnement de son nouveau durag waves, pour lequel il a obtenu un brevet provisoire et fait fabriquer 300 pièces qu’il a fait essayer à ses amis, à sa famille et aux salons de coiffure locaux.
Un durag waves qui plaît à la communauté
« J’étais dans un salon de coiffure, et il y avait un homme et son fils qui se coiffaient. Quand ils eurent fini, le fils dit : « Regarde, papa, mes waves sont meilleures que les tiennes ». Et je me souviens avoir eu un grand sourire et d’avoir pensé, je suis vraiment sur quelque chose là, de voir un père et son fils s’y mettre, en comparant leurs vagues », raconte Henry.
Les Tsu-rags d’Henry ont plus que séduits les amateurs de waves pour lesquels il les a conçus à l’origine. « Au début, c’était pour les waver« , explique Henry, « mais il y a plusieurs façons de les porter », explique-t-il, décrivant des variations pour les mèches, les tresses, les dreadlocks et plusieurs autres styles capillaires féminins.