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360 waves - La culture - ESPRIT COIFFEUR
Wave Check ! Une pratique très répandue dans le 360waves Game

Wave Check ! Une pratique très répandue dans le 360waves Game

Wave Check ! Une pratique très répandue dans le 360waves Game

Qu’est-ce qu’un Wave Check ?

 

Si vous êtes sur les réseaux sociaux et que vous vous intéressez aux 360waves, il y a de fortes chances que vous soyez tombé sur l’une des nombreuses vidéos populaires de Wave Check aux USA. Ces vidéos montrent un ou plusieurs étudiants qui se promènent sur le campus à la recherche d’autres étudiants qui portent des durags afin de vérifier la qualité de leurs waves !

Un Wave Check, qui signifie en français « contrôle des vagues (waves) » est aussi simple qu’il y paraît. C’est le fait de demander à quelqu’un qui porte un durag de l’enlever afin de révéler ses cheveux. Le but est simplement de voir si les cheveux de la personne qui porte le durag sont ondulés ou wavy.

Le Wave Check est également devenu une compétition. Les personnes concernées, se disputent le titre de meilleur Elite Waver.

 

 

Déroulement du Wave Check

 

Durant un rassemblement de wavers, chaque participant enlève son durag et celui qui obtient la meilleure réaction de la foule gagne généralement. C’est presque comme une battle de rap en freestyle où la foule décide qui gagne. Mais il peut y avoir des juges si le Wave Check est plus organisé.

 

D’où vient la pratique du Wave Check ?

 

On ne sait pas exactement qui a lancé la tendance « Wave Check ». En tant qu’élément de base de la culture des Waves, nous pouvons dire que, si aucune personne n’est créditée pour avoir été l’initiateur de ce mouvement, alors le crédit et la reconnaissance devraient et doivent bénéficier à la popularisation des 360waves. L’ondulation est une caractéristique des cheveux des personnes noires. Il existe donc toute une culture et un mode de vie autour du soin capillaire au sein de la communauté afro.

 

Les waves : un style capillaire parfois incompris

 

Être un waver ne s’exprime pas uniquement par le fait d’avoir des waves sur la tête. Pour certains, il s’agit d’embrasser toute la culture qui en est la source. Il ne s’agit pas seulement d’un style capillaire lambda, bien au contraire, c’est un mode de vie propre à la communauté afro qui s’est transmise de génération en génération. Tout le monde ne comprend pas cela, comme en témoignent les gros titres récents expliquant que certains administrateurs d’écoles étasuniennes prennent des mesures contre les jeunes hommes noirs qui portent des durag au sein de l’établissement, affirmant que les durags sont « le reflet de la culture des gangs ».

Il faut reconnaître que les Durag font partie de la culture noire américaine. Nous devons comprendre d’où vient la stigmatisation négative du durag.

 

Le cliché négatif du durag

 

Pour résumé, à la fin des années 80 et au début des années 90, la société américaine dans son ensemble a tout simplement placé un stigmate négatif sur les durag. Simplement parce que seuls les hommes afro-américains les portaient. De plus, sans entrer dans les détails de l’histoire de la lutte des noirs américains pour les droits de l’homme et contre l’incarcération massive, nous pouvons remarquer qu’un cliché subsiste. En effet, dans l’inconscience sociale américaine, il est facile d’associer ce bout de tissu, que seuls les hommes noirs portent, au fait d’appartenir à un gang.

À mon humble avis, nous pouvons attribuer la création de la pratique « Wave Check » à tous ceux qui ont participé activement à la culture des waves. En effet, après le début des années 2000, de nombreuses personnes ont continué à porter le durag même lorsqu’il était considéré comme démodé. Ces derniers temps le phénomène du port du durag s’est popularisé et même exporté.

 

Le durag… De nouveau à la mode ?

 

Nous voyons de plus en plus que les durag reviennent sur le devant de la scène. Deux facteurs ont permis cela. La culture des waves a toujours été préservée par les vrais passionnés. Des célébrités comme ASAP Ferg ou Drake présentaient des coiffures wavy, à savoir les 360waves ou les 180waves accompagné d’un dégradé. C’est ainsi que de plus en plus de gens ont commencé à apprécier le durag pour son aspect esthétique et non pour sa fonction principale. C’est-à-dire, maintenir les waves en place. Egalement, en raison de l’influence culturelle du hip-hop, qui va bien au-delà de la culture des waves, porter un durag comme un vêtement à part entier se démocratise de plus en plus.

 

Le durag : un élément important dans la culture des waves

 

Cela a été un choc pour les plus investis dans de la culture des waves, car depuis que les durag ont quitté la culture « hip-hop » dominante dans les années 2000, beaucoup de personnes ont ignoré le couvre-chef. Cependant, le durag n’a jamais disparu, étant donné qu’il est un élément essentiel de la culture des waves (vagues).

Le Wave Check a été lancé par de nombreuses wavers. Il s’avère que tout wavers qui se respecte doit être prêt à tout moment à retirer son durag pour mettre en valeur ses waves. C’est ainsi que le phénomène a été amorcé et à se manifesté de manière récurrente. Les wavers se réunissent pour déterminer qui a les plus belles waves et les meilleures connexions. Lorsqu’on retire son durag, dans le jargon des wavers, cela se dit « unrag ».

Vidéo Wave Check en France.

La fête du durag (Durag fest)

La fête du durag (Durag fest)

La fête du durag (Durag fest)

Cet événement honore le couvre-chef non seulement comme accessoire d’entretien du cheveu, mais aussi comme élément de base de la culture noire.

 

La fête du durag : un événement crée par deux créatifs engagés

 

Dammit Wesley, un artiste basé à Charlotte, pense que l’on peut en apprendre beaucoup sur un homme par la façon dont il porte son durag. Il y a les hommes qui font un nœud complet sur le côté, ceux qui l’attachent avec le rabat vers l’intérieur et d’autres avec le rabat vers l’extérieur. Ensuite, il y a les hommes qui ne l’attachent pas du tout et laissent plutôt les lanières flotter à côté de leurs oreilles.

L’expertise de Wesley dans l’art du nouage des durag provient de son expérience d’homme noir, entouré d’autres hommes noirs. Il décrit ces hommes portant religieusement des durag pour maintenir leurs ondulations (waves coiffure) ou protéger une nouvelle coupe de cheveux. Cette relation que Wesley qu’entretient avec le foulard l’a poussé à s’associer Lica Mishelle. Ensemble, Iïls décident ensemble d’organiser le premier Durag Fest (la fête du durag) au monde, à Charlotte, leur ville natale de Charlotte, situé en Caroline du Nord.

 

Les origines de la création de la fête du durag

 

Ce premier Durag Fest (fête du durag) s’est tenu en juin 2018 sur un parking du Camp North End, un quartier de Charlotte où une communauté artistique émergente est présente. Le festival proposait de la nourriture, de l’art, des performances musicales d’artistes locaux. Le tout saupoudré d’un esprit de camaraderie qui a apporté une nouvelle énergie passionnante qui, selon Wesley, manquait aux Noirs de la ville. On recense plus 1 200 personnes qui ont participé à ce festival, chacune d’entre elles portant des vêtements de différentes textures, couleurs et longueurs.

 

L’expression artistique autour du durag

 

Certains participants ont choisi de s’en tenir aux styles de durag classiques (Exemple : durag noir, durag monocolore). Tandis que d’autres l’ont customisé avec des pointes métalliques dépassant du haut ou avec des tissus de fourrure. Suite à ce succès, le duo a organisé un autre événement sur le thème du durag, avec son premier bal du durag qui se voulait être le « Met Gala of durag ».

 

Un festival de commémoration de l’abolition de l’esclavage des noirs aux USA

 

Mishelle, qui est le PDG/directeur des opérations du festival, et Wesley, qui en est le directeur créatif, ont organisé le festival. Cet événement serait structuré autour de l’idée que les durags ne sont pas seulement un accessoire d’entretien du cheveu, mais aussi un élément culturel de base. Le port du durag est avant tout un style que les Noirs s’approprient totalement et qu’ils adoptent avec joie malgré les stéréotypes négatifs que d’autres lui attribuent. Non seulement, ils voulaient célébrer son importance culturelle et lui donner une nouvelle image, mais ils voulaient aussi trouver une façon amusante, créative et positive de célébrer le 19 juin. Date de la  fête américaine qui commémore le jour où les derniers Africains asservis ont été libérés de la servitude après l’abolition de l’esclavage aux États-Unis en 1866.

 

 

Interview de Dammit Wesley sur la fête du durag (Duragfest)

 

Quelle a été l’expérience du premier Durag Fest (fête du durag) ?

 

Dammit Wesley : j’avais légitimement l’impression d’être au Wakanda. Tout était si audacieux, si fort et si lumineux. Tout le monde était si amical. Je pense que, ce qui est marquant pour moi, est que l’on ne retiendra pas simplement le fait que l’événement s’est déroulé dans un parking. Quand nous avons dit à tout le monde qu’ils pouvaient rentrer chez eux, nous avons éteint la musique. Les gens sont restés pour nettoyer. Ils étaient du genre : « vous avez besoin d’aide pour sortir cette poubelle », « de quoi avez-vous besoin », « que quelqu’un me trouve un balai ». Les gens étaient tellement investis.

 

Pourquoi avez-vous choisi de centrer le festival autour du durag ?

 

Wesley : Pouvoir prendre quelque chose d’aussi simple et l’élever au rang d’art est un talent que les Noirs ont toujours eu depuis que nous sommes descendus du bateau et que nous nous sommes retrouvés ici. Que ce soit pour transformer les parties inutilisées du porc en un repas complet ou pour pouvoir cacher les arts martiaux sous forme de danse et s’émanciper des plantations dans un endroit comme le Brésil. Nous avons toujours été capables de faire plus avec très peu. Quelque chose d’aussi petit et insignifiant qu’un bandeau sur la tête utilisé pour garder vos waves (vagues) serrées signifie tellement plus et a tellement plus d’influence que ce que les gens lui attribuent. Et cela nous éclaire en tant que peuple sur notre ingéniosité et notre créativité en général.

 

Quelle est la bonne façon d’attacher un durag ?

 

Wesley : il n’y a une bonne façon d’attacher un durag. Les durags sont utilisés pour complimenter la confiance d’un homme noir et vous pouvez généralement dire à quel type de mec vous vous préparez à faire face juste à la façon dont il porte son durag.

 

Psychologie du porteur du durag :

 

Les types qui ne nouent pas leur durag et qui les laissent juste sur le dessus de leur tête ne sont pas des hommes engagés. Ceux qui portent leur durag noué sur le côté, à gauche ou à droite, ce sont des mecs ayant un fort caractère. Donc si vous les aimez vraiment voyous et agressifs, allez-y. S’il a une cigarette fourrée sur le côté où le nœud est effectué, c’est certainement un vieux. Il a probablement des chèques de pension ou de sécurité sociale qui arrivent. Si le durag est bien attaché avec le rabat ouvert, alors il sait où il va. Cet homme a certainement un but. Maintenant, il n’est peut-être pas fidèle, mais nous savons qu’il a un but dans sa vie.

 

Où voyez-vous le festival du Durag se diriger à l’avenir ?

 

Lica Mishelle : Je souhaiterai que ce soit un événement annuel. C’est le début de l’histoire, le début d’un festival « full on black ». Nous avons parlé de l’étendre à d’autres villes. Nous ne savons pas quand cela va se faire, mais je sais qu’en ce moment, pour nous, il s’agit vraiment de construire et de permettre aux gens de le laisser se développer de façon organique. Nous voulons tout mettre en œuvre pour faire le lien avec Juneteenth, nous émanciper et utiliser l’art pour y parvenir.

 
Le durag pour les femmes

Le durag pour les femmes

Le durag pour les femmes

Le durag pour les femmes noires et sportives

 

Une femme a conçu une gamme de foulards et de durag pour les femmes de couleur, spécifiquement pour la forme physique, qui protège contre la sueur, la chaleur et l’humidité.

BIND London est la première marque de ce type à s’adresser à tous les types et toutes les textures de cheveux. La gamme de couvre-chefs culturellement inclusive comprend deux bandes, un foulard, un couvre-chef, un hijab et un durag pour femme.

Créée par Kayleigh Benoit, elle espère que sa nouvelle gamme de produits rendra le sport et le fitness plus accessibles aux femmes noires et aux femmes de couleur.

 

Une expérience personnelle

 

La jeune entrepreneuse déclare qu’elle a pu se remettre en forme tout en étant à l’aise avec ses cheveux naturels. Elle portait un tissage parce que c’était pratique de s’entraîner intensément et que, comme ses cheveux naturels étaient couverts, elle pouvait transpirer sans s’en soucier.

Lorsqu’elle est passée aux cheveux naturels, il était beaucoup plus difficile de les entretenir et de s’entraîner de manière optimale.

 

Les statistiques parlent…

 

Selon Sport England, 40 % des femmes déclarent qu’elles sont découragées par l’exercice physique par crainte d’être jugées, et les femmes noires et asiatiques sont les groupes les moins susceptibles de faire suffisamment d’activité physique chaque semaine.

Une étude de 2011 a révélé que 45 % des femmes noires évitent de faire de l’exercice à cause de leurs cheveux. Après avoir discuté avec de nombreuses femmes de couleur, elles ont toutes ressenti la même chose, à savoir qu’elles devaient choisir entre les cheveux et la forme physique », explique Kayleigh.

 

Chaque problème a sa solution

 

Face à un manque de solution à son problème, c’est en 2018, que la jeune créatrice décide d’en finir avec les compromis et prend l’initiative de créer sa marque. Kayleigh a sélectionné des modèles allant d’une couverture partielle à une couverture complète, selon les besoins et le confort des femmes. Elle explique également avoir été inspirée par la culture et aussi par les créateurs de haute couture.

Dans une interview, Kayleigh révèle qu’après avoir créé une collection complète, il manquait un élément pour couronner le tout. En effet, elle voulait créer des designs influencés par le style et la culture urbaine noire.

Cinq des six dessins ont été réalisés assez rapidement : un bandeau moyen et épais (pour une gamme de types de cheveux et d’usages), un foulard et un hijab. Des modèles qui sont fonctionnels pour l’entraînement, mais qui peuvent aussi être portés comme vêtements de sport ou de ville. Mais il manquait quelque chose : le durag pour femme.

 

La pièce manquante : le durag pour femme

 

Le symbolisme culturel du durag était indispensable à sa collection. La jeune femme déclare :

« Je ne savais pas si quelqu’un achèterait un durag pour femme sportive, mais en voyant des gars ôter leurs durag et montrer leur waves lors d’un festival, je me suis retrouvée prise dans le #duragswag »

Kayleigh nous annonce également que l’apparition de Rihanna vêtue d’un durag pour femme en couverture du célèbre magazine de mode « VOGUE » l’a fortement confortée dans son idée et son entreprise.

 

L’usage d’un durag pour femme et homme

 

Si vous ne le saviez pas, la fonction d’un durag est de maintenir en place les coiffures ondulées des hommes, car le fait de mettre le durag sur la coiffure comprime celle-ci et la maintient en place.

De nombreuses pages d’Instagram et de nombreux groupes en ligne sont aujourd’hui consacrés à la mode du durag ou #duragswag, où des groupes s’enregistrent pour défaire leur durag et dévoiler leurs 360 waves. On parle également de Wavecheck.

Les femmes le portent également pour protéger leur coiffure et « allonger » leurs cheveux lorsqu’elles vont au lit afin de conserver l’hydratation. Le durag est aujourd’hui un symbole de mode puissant dans la communauté noire, porté par beaucoup comme un accessoire élégant. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Pour en savoir plus sur BIND London, visitez l’Instagram de la marque.

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